Il naît le 17 janvier 1907 à Ceska Lipa en Tchécoslovaquie (aujourd’hui Tchéquie) fils de Bernhard Altschul et d’Anna Hassler.

On le retrouve 17 rue nationale à Nîmes, ville où il se réfugie vraisemblablement après avoir fui les Sudètes annexés par Hitler en 1938 et où il est arrêté le 26 août 1942.

Envoyé au camp des Milles près d’Aix en Provence, il est transféré au centre de regroupement des israélites à Drancy d’où il est déporté par transport I 29[1] du 7 septembre 1942 à destination d’Auschwitz.

Il reçoit le matricule 54889, survivra aux camps et sera rapatrié le 14 juillet 1945. Il est à noter que le matricule 54889 apparaissant sur le dossier des archives SHD Caen de Louis Altschul est incohérent avec les matricules du convoi 29 selon Serge Klarsfeld.

Il se retire 66 rue st andré des arts à Paris 6°.

André FRANCISCO

Sources :

Archives SHD Caen

Mémorial de la Shoah

1. Le convoi 29 du 7 septembre 1942 est surtout composé de Juifs étrangers qui avaient été transférés de la zone non occupée par deux convois. Le premier arrive au camp de Drancy en provenance de Nice le 1^er septembre et le deuxième de Rivesaltes et des Milles, arrive à Drancy le 3 septembre. Plus de 100 enfants sont parmi les déportés de la zone non occupée auxquels s’ajoutent près de 200 Juifs arrêtés lors de la rafle du Vel d’Hiv en juillet 1942. À leur arrivée à Auschwitz, 59 hommes sont sélectionnés pour des travaux forcés et tatoués des numéros 63164 à 63222, 52 femmes sont tatouées des numéros 19243 à 19294. Les autres déportés sont gazés dès leur arrivée au camp. Selon l’historien Serge Klarsfeld, on dénombrait 34 rescapés de ce convoi en 1945, tous des hommes.