RECHERCHEZ
AGULHON Jules
Jules Louis Agulhon est né le 22 décembre 1897 à Soudorgues au hameau du mas de Guiraud (Gard). Il est le fils de Louis Agulhon, cultivateur âgé de 25 ans et d’Adolphine Cavalier, âgée de 16 ans. Il épouse le 22 mars 1922 à Monoblet (Gard) Yvonne Codou, âgée de 19 ans, ménagère de son état. Ils ont deux enfants : Aline née le 6 avril 1925 et Paulette le 29 décembre 1927.
Jules Agulhon participe à la guerre de 1914-1918 et est incorporé le 9 janvier 1916 successivement au 16ème RI puis au 13ème et 15ème de COA (Commis et ouvriers militaires d’administration). Il est blessé par balle à la main et garde des séquelles de paludisme. Il sera décoré de la croix de guerre avec étoile de bronze. Rappelé à l’armée le 27 août 1939, il est renvoyé dans ses foyers le 2 novembre 1939.
Membre très actif du maquis de Lasalle (responsable du ravitaillement au maquis) et alors qu’il est cultivateur à Lasalle, il est arrêté sur dénonciation le 18 mai 1944. Il en sera de même pour Arthur Puech du même maquis et qui décèdera en déportation le 13 janvier 1945 à Neuengamme (matricule 40736).
Après un transfert par le fort Vauban d’Alès du 18 au 30 mai 1944, il est envoyé à la prison de Nîmes et ensuite aux Beaumettes (Marseille) avant d’être interné à Compiègne le 24 juillet 1944 sous le matricule 45496 et déporté par transport I.250 du 28 juillet 1944 à Neuengamme (matricule 21045 ??). Il est vu fin novembre 1944 au kommando de Bremen (Brême)-Osterort[i] . Très malade et affaibli, il est évacué au stalag X-B de Sandbostel transformé par la Croix Rouge en hôpital pour recevoir les déportés de Neuengamme. Il y décède après la libération du camp et avant son rapatriement le 5 mai 1945.
Homologué lieutenant FFI du maquis Lasalle Aigoual-Cévennes (du 1/1/1943 au 18/5/1944), il est élevé au grade de chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume par décret du 10 novembre 1955.
La croix de guerre lui est attribuée à titre posthume ainsi que la médaille de la Résistance. Son nom est inscrit au Monument commémoratif de la Résistance à Lasalle.
André Francisco
Sources :
Genéanet
Archives Caen
Livre mémorial de la déportation : http://www.bddm.org/
Mémorial gen web : https://www.memorialgenweb.org/memorial3/deportes/resultpatro.php
Registre matriculaire n° 1858 – Archives départementales du Gard
RECHERCHEZ
AGULHON Jules
Jules Louis Agulhon est né le 22 décembre 1897 à Soudorgues au hameau du mas de Guiraud (Gard). Il est le fils de Louis Agulhon, cultivateur âgé de 25 ans et d’Adolphine Cavalier, âgée de 16 ans. Il épouse le 22 mars 1922 à Monoblet (Gard) Yvonne Codou, âgée de 19 ans, ménagère de son état. Ils ont deux enfants : Aline née le 6 avril 1925 et Paulette le 29 décembre 1927.
Jules Agulhon participe à la guerre de 1914-1918 et est incorporé le 9 janvier 1916 successivement au 16ème RI puis au 13ème et 15ème de COA (Commis et ouvriers militaires d’administration). Il est blessé par balle à la main et garde des séquelles de paludisme. Il sera décoré de la croix de guerre avec étoile de bronze. Rappelé à l’armée le 27 août 1939, il est renvoyé dans ses foyers le 2 novembre 1939.
Membre très actif du maquis de Lasalle (responsable du ravitaillement au maquis) et alors qu’il est cultivateur à Lasalle, il est arrêté sur dénonciation le 18 mai 1944. Il en sera de même pour Arthur Puech du même maquis et qui décèdera en déportation le 13 janvier 1945 à Neuengamme (matricule 40736).
Après un transfert par le fort Vauban d’Alès du 18 au 30 mai 1944, il est envoyé à la prison de Nîmes et ensuite aux Beaumettes (Marseille) avant d’être interné à Compiègne le 24 juillet 1944 sous le matricule 45496 et déporté par transport I.250 du 28 juillet 1944 à Neuengamme (matricule 21045 ??). Il est vu fin novembre 1944 au kommando de Bremen (Brême)-Osterort[i] . Très malade et affaibli, il est évacué au stalag X-B de Sandbostel transformé par la Croix Rouge en hôpital pour recevoir les déportés de Neuengamme. Il y décède après la libération du camp et avant son rapatriement le 5 mai 1945.
Homologué lieutenant FFI du maquis Lasalle Aigoual-Cévennes (du 1/1/1943 au 18/5/1944), il est élevé au grade de chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume par décret du 10 novembre 1955.
La croix de guerre lui est attribuée à titre posthume ainsi que la médaille de la Résistance. Son nom est inscrit au Monument commémoratif de la Résistance à Lasalle.
André Francisco
Sources :
Genéanet
Archives Caen
Livre mémorial de la déportation : http://www.bddm.org/
Mémorial gen web : https://www.memorialgenweb.org/memorial3/deportes/resultpatro.php
Registre matriculaire n° 1858 – Archives départementales du Gard
