RECHERCHEZ
Simon Agatstein est né le 15 septembre 1912 à Vienne (Autriche). De nationalité autrichienne, il deviendra plus tard apatride, en tant que juif. Il réside en Autriche avant la guerre, où il travaille comme manœuvre.
C’est probablement après l’Anschluss qu’il émigre en Belgique, il s’installe à Bruxelles, 8 rue de la Poste. Comme de nombreux réfugiés juifs venus du Grand Reich – considérés comme potentiellement favorables à l’ennemi – il est arrêté début mai 1940 par les autorités belges, interné au centre de Hal puis aussitôt expulsé vers la France.
Après avoir transité par le camp du Vigeant (Vienne), il est interné au camp de Saint-Cyprien (Pyrénées-Orientales). Suite aux inondations qui dévastent les lieux, il est transféré au camp n°8 d’Argelès-sur-Mer (Pyrénées-Orientales) le 30 octobre 1940. Il est muté au 416° Groupement des Travailleurs Etrangers du Barcarès le 13 juillet 1941.
En août 1942, les premières rafles menées à Nîmes visent les juifs réfugiés originaires d’Allemagne, d’Autriche ou d’Europe de l’Est. C’est probablement à ce moment qu’il est arrêté par les Français, en même temps que Jacob Agatstein, matricule 176531. Il est envoyé au camp des Milles. Après avoir transité par Drancy, il est déporté par le convoi N° 29 pour Auschwitz, le 7 septembre 1942.
Le 10 février 1945 il est transféré à Buchenwald où il est enregistré sous le matricule 124505.
Après sa libération, son état de santé très dégradé nécessite de longs soins. En juillet, il est admis au sanatorium « Bir-Hakeim », en Forêt Noire, qui dépend des services de santé des troupes d’occupation françaises en Allemagne. A l’issue de son séjour, il retourne chez lui à Bruxelles, 20 rue Botanique.
Gérard Krebs et Georges Muller
Sources :
Archives Arolsen octobre 2021
« La liste de St-Cyprien » par Marcel Bervoets
https://www.ushmm.org/media/dc/HSV/source_media/all_cataloging/general/pdf/source_33334_prepablog.pdf
Archives départementales des PO
Photo : site https://beeldbank.kazernedossin.eu/
RECHERCHEZ
Simon Agatstein est né le 15 septembre 1912 à Vienne (Autriche). De nationalité autrichienne, il deviendra plus tard apatride, en tant que juif. Il réside en Autriche avant la guerre, où il travaille comme manœuvre.
C’est probablement après l’Anschluss qu’il émigre en Belgique, il s’installe à Bruxelles, 8 rue de la Poste. Comme de nombreux réfugiés juifs venus du Grand Reich – considérés comme potentiellement favorables à l’ennemi – il est arrêté début mai 1940 par les autorités belges, interné au centre de Hal puis aussitôt expulsé vers la France.
Après avoir transité par le camp du Vigeant (Vienne), il est interné au camp de Saint-Cyprien (Pyrénées-Orientales). Suite aux inondations qui dévastent les lieux, il est transféré au camp n°8 d’Argelès-sur-Mer (Pyrénées-Orientales) le 30 octobre 1940. Il est muté au 416° Groupement des Travailleurs Etrangers du Barcarès le 13 juillet 1941.
En août 1942, les premières rafles menées à Nîmes visent les juifs réfugiés originaires d’Allemagne, d’Autriche ou d’Europe de l’Est. C’est probablement à ce moment qu’il est arrêté par les Français, en même temps que Jacob Agatstein, matricule 176531. Il est envoyé au camp des Milles. Après avoir transité par Drancy, il est déporté par le convoi N° 29 pour Auschwitz, le 7 septembre 1942.
Le 10 février 1945 il est transféré à Buchenwald où il est enregistré sous le matricule 124505.
Après sa libération, son état de santé très dégradé nécessite de longs soins. En juillet, il est admis au sanatorium « Bir-Hakeim », en Forêt Noire, qui dépend des services de santé des troupes d’occupation françaises en Allemagne. A l’issue de son séjour, il retourne chez lui à Bruxelles, 20 rue Botanique.
Gérard Krebs et Georges Muller
Sources :
Archives Arolsen octobre 2021
« La liste de St-Cyprien » par Marcel Bervoets
https://www.ushmm.org/media/dc/HSV/source_media/all_cataloging/general/pdf/source_33334_prepablog.pdf
Archives départementales des PO
Photo : site https://beeldbank.kazernedossin.eu/