Il est le fils d’Antonio Aborruza Sagarraga, originaire de Mañaria et d’Ignacia Barandiaran Ibargüen, de Zarimutz, Eskoriatza.(1)
Réfugié durant la guerre d’Espagne, il réside à Beaucaire dans le Gard, où il travaille comme chauffeur pour la société de produits chimiques, industriels et viticoles dont le siège social est à Paris.
Arrêté par la Gestapo pour raisons politiques à Beaucaire fin juin 1944, il est d’abord interné administratif à l’hôpital Baraque, au camp du Vernet dans l’Ariège, le 30 juin 1944,(2) l’un des plus répressifs, destiné aux résistants et opposants politiques.
Il est ensuite déporté à Dachau le 28 août 1944 dans le convoi 1 261, plus connu sous le nom de « train fantôme »(3).
Il décède au camp de Dachau le 9 décembre 1944 (4).

Jean-Paul Boré

1 – https://www.antzinako.org/Revistas/Antzina_28.pdf p. 19.
2 – Sources : Service Historique de la Défense – Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains.
3 – Un convoi mixte, hommes et femmes, parti le 3 juillet de 1944 de Toulouse et a mis près de deux mois pour atteindre sa destination, le camp de concentration de Dachau, le 28 d’août 1944, pour continuer sa marche avec avec les femmes vers Ravensbrück. Son parcours erratique a été criblé d’évasions, de morts et d’autres arrestations. Il y avait 704 déportés, 660 hommes et 64 femmes, dont, 259 « rotspanier ». Travailleurs forcés.
http://www.lesdeportesdutrainfantome.org
Sources : https://www.antzinako.org/Revistas/Antzina_28.pdf p.19
4 – Sources :https://collections.arolsen-archives.org/en/search/person/10605108?s=Aborruza&t=2114303&p=0