SOUCHON Aimé

  • 30914 Buchenwald

  • Né le 23 novembre 1922 à Nîmes (Gard)

  • Décédé le 30 avril 1944 à Bergen-Belsen

Aimé, Louis, Henri Souchon est le fils de Marie, Marguerite Calleras et de Joseph Etienne Souchon qui sont domiciliés à Alès 2 rue de la Bouquerie. Joseph Souchon est employé à la compagnie des chemins de fer Paris-Lyon-Méditerranée.
Il exerce la profession de boulanger lorsqu’il est requis pour le Service du Travail Obligatoire (loi du 16 février 1943), et décide de s’y soustraire ; il gagne le maquis AS en formation de René Rascalon sur les pentes boisées du massif de l’Aigoual. Le 1er juillet 1943, trahie par un pseudo maquisard le réduit est attaqué à la tombée de la nuit par un détachement de parachutistes allemands. Le bilan est lourd : sept morts, trois disparus, trente-neuf déportés dont Aimé Souchon.
Blessé au genou droit lors de l’attaque Aimé est hospitalisé aux Fumades[1]. Le 3 juillet il est transporté à Nîmes, où il reste incarcéré jusqu’au 15 septembre avec ses camarades Croutier Élie (31019), Raymond Prouhèze (31050) et Raymond Laget (31032). Le 18 septembre ils arrivent au camp de regroupement de Compiègne, le n° d’écrou d’Aimé Souchon est le 18750. Le 28 octobre il est déporté dans le convoi I.145 qui arrive le 30 octobre 1943 au K.L. de Buchenwald. Le matricule 30914 lui est attribué et c’est au Block 58 qu’il subit la quarantaine. Passée cette période il est au Block 17. En décembre 1943 il est dirigé sur le Kommando de Dora où les déportés travaillent dans les tunnels qui ne voient jamais le jour. Nourriture et boisson insuffisantes, travail harassant. Le 8 avril il est transféré au KL de Bergen Belsen[2] qui depuis mars 1944 est chargé d’héberger les prisonniers des autres KZ qui, malades, épuisés sont devenus incapables de travailler[3]. C’est là qu’il décède le 30 avril 1944.

Monique Vézilier

Sources :

[1] DAVCC Caen dossier de déporté de Souchon Aimé 21P 540 206

[2] Arolsen dossier de Souchon Aimé Doc ID 7161 451 et 452

[3] Marcel Ruby Le Livre de la Déportation, Edition Laffont, janvier 1995 (p.55)

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

SOUCHON Aimé

  • 30914 Buchenwald

  • Né le 23 novembre 1922 à Nîmes (Gard)

  • Décédé le 30 avril 1944 à Bergen-Belsen

Aimé, Louis, Henri Souchon est le fils de Marie, Marguerite Calleras et de Joseph Etienne Souchon qui sont domiciliés à Alès 2 rue de la Bouquerie. Joseph Souchon est employé à la compagnie des chemins de fer Paris-Lyon-Méditerranée.
Il exerce la profession de boulanger lorsqu’il est requis pour le Service du Travail Obligatoire (loi du 16 février 1943), et décide de s’y soustraire ; il gagne le maquis AS en formation de René Rascalon sur les pentes boisées du massif de l’Aigoual. Le 1er juillet 1943, trahie par un pseudo maquisard le réduit est attaqué à la tombée de la nuit par un détachement de parachutistes allemands. Le bilan est lourd : sept morts, trois disparus, trente-neuf déportés dont Aimé Souchon.
Blessé au genou droit lors de l’attaque Aimé est hospitalisé aux Fumades[1]. Le 3 juillet il est transporté à Nîmes, où il reste incarcéré jusqu’au 15 septembre avec ses camarades Croutier Élie (31019), Raymond Prouhèze (31050) et Raymond Laget (31032). Le 18 septembre ils arrivent au camp de regroupement de Compiègne, le n° d’écrou d’Aimé Souchon est le 18750. Le 28 octobre il est déporté dans le convoi I.145 qui arrive le 30 octobre 1943 au K.L. de Buchenwald. Le matricule 30914 lui est attribué et c’est au Block 58 qu’il subit la quarantaine. Passée cette période il est au Block 17. En décembre 1943 il est dirigé sur le Kommando de Dora où les déportés travaillent dans les tunnels qui ne voient jamais le jour. Nourriture et boisson insuffisantes, travail harassant. Le 8 avril il est transféré au KL de Bergen Belsen[2] qui depuis mars 1944 est chargé d’héberger les prisonniers des autres KZ qui, malades, épuisés sont devenus incapables de travailler[3]. C’est là qu’il décède le 30 avril 1944.

Monique Vézilier

Sources :

[1] DAVCC Caen dossier de déporté de Souchon Aimé 21P 540 206

[2] Arolsen dossier de Souchon Aimé Doc ID 7161 451 et 452

[3] Marcel Ruby Le Livre de la Déportation, Edition Laffont, janvier 1995 (p.55)

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