RECHERCHEZ
Alexandre, Louis Sirvins naît le 7 novembre 1920 à Nîmes, son père Charles André Joseph Sirvins, 27 ans, est cultivateur et sa mère Élise, Louise Goudet, 22 ans, demeurent à Courbessac. Orphelin très jeune il est placé avec son frère aîné chez les orphelins d’Auteuil en région parisienne. Avec une formation d’ouvrier agricole il revient à Uchaud. Alors qu’il est embauché chez Raphaël Rossi à Vestric et Candiac dans la plaine de la Vistrenque entre Costières et Camargue, Alexandre est requis pour le Service du Travail Obligatoire. Il est enregistré le 5 avril 1943 à l’Office du Placement allemand de Nîmes, et part en formation à la JOFTA (Jeunesse Ouvrière Française Travaillant en Allemagne), au centre régional de Dijon où il arrive le 9 avril et en est exclu pour indiscipline le 30 avril. En mai 1943 il se retrouve en Poméranie à Stettin où il est employé à charger et décharger des matériaux pour la firme A.E.Ostsee Holzindustrie Bau GMBH, une scierie industrielle. Début 1944 il bénéficie d’une permission. Dans son dossier deux passeports à son nom datés du 30 mars et du 15 avril, indiquent qu’il a choisi de ne pas repartir. Il intègre alors un maquis dans le Cantal mais lors d’un séjour à Uchaud il est dénoncé par un milicien local jugé et condamné après-guerre. Alexandre Sirvins est arrêté le 7 mai 1944 dans la salle du café du Cheval blanc, transféré à Nîmes il est incarcéré à l’Hôtel Silhol pendant plusieurs semaines avant d’être livré fin juin, début juillet aux hommes de la 8ème compagnie Brandebourg basée à Alès depuis mai. Incarcéré au Fort Vauban, il est extrait de sa cellule le 12 juillet, conduit en camionnette sur la commune de Servas il est exécuté et son corps est précipité dans le puits de mine de Célas.
Son nom figure sur le monument mémorial du puits de Célas à Servas. Il est également inscrit sur le monument aux morts d’Uchaud avec une plaque portant sa photo et l’inscription suivante :
« En HOMMAGE à notre camarade Alexandre SIRVINS héros de la Résistance arrêté le 7 MAI 1944 par les miliciens d’Uchaud fusillé au Fort Vauban à Alès le 12 juillet 1944 »
Il figure aussi sur une autre plaque également apposée sur le monument aux morts : « Uchaud à ses glorieux morts guerre 1939-1945″.
À Nîmes, dans le quartier de Courbessac il figure sur le monument aux morts, une plaque commémorative a été apposée sur le mur d’entrée de l’École primaire du groupe scolaire et une place porte son nom.
En 1948, son frère aîné Roger employé à la SNCF habite Miramas dans les Bouches du Rhône puis se retire à Antibes.
Monique Vézilier
Sources :
– DAVCC n° dossier 21 P 539 455
– ADG EC
– Le Maitron
-.Jean-Marie Guillon – Guillaume Vieira Provence historique tome LXIII, fascicule 252 « La Provence, Vichy, l’Occupation. Nouvelles recherches », avril-juin 2013, p. 195-212 (La division Brandebourg)
– Documents et témoignages confiés par M. Goudet, membre de la famille d’Alexandre Sirvins.
RECHERCHEZ
Alexandre, Louis Sirvins naît le 7 novembre 1920 à Nîmes, son père Charles André Joseph Sirvins, 27 ans, est cultivateur et sa mère Élise, Louise Goudet, 22 ans, demeurent à Courbessac. Orphelin très jeune il est placé avec son frère aîné chez les orphelins d’Auteuil en région parisienne. Avec une formation d’ouvrier agricole il revient à Uchaud. Alors qu’il est embauché chez Raphaël Rossi à Vestric et Candiac dans la plaine de la Vistrenque entre Costières et Camargue, Alexandre est requis pour le Service du Travail Obligatoire. Il est enregistré le 5 avril 1943 à l’Office du Placement allemand de Nîmes, et part en formation à la JOFTA (Jeunesse Ouvrière Française Travaillant en Allemagne), au centre régional de Dijon où il arrive le 9 avril et en est exclu pour indiscipline le 30 avril. En mai 1943 il se retrouve en Poméranie à Stettin où il est employé à charger et décharger des matériaux pour la firme A.E.Ostsee Holzindustrie Bau GMBH, une scierie industrielle. Début 1944 il bénéficie d’une permission. Dans son dossier deux passeports à son nom datés du 30 mars et du 15 avril, indiquent qu’il a choisi de ne pas repartir. Il intègre alors un maquis dans le Cantal mais lors d’un séjour à Uchaud il est dénoncé par un milicien local jugé et condamné après-guerre. Alexandre Sirvins est arrêté le 7 mai 1944 dans la salle du café du Cheval blanc, transféré à Nîmes il est incarcéré à l’Hôtel Silhol pendant plusieurs semaines avant d’être livré fin juin, début juillet aux hommes de la 8ème compagnie Brandebourg basée à Alès depuis mai. Incarcéré au Fort Vauban, il est extrait de sa cellule le 12 juillet, conduit en camionnette sur la commune de Servas il est exécuté et son corps est précipité dans le puits de mine de Célas.
Son nom figure sur le monument mémorial du puits de Célas à Servas. Il est également inscrit sur le monument aux morts d’Uchaud avec une plaque portant sa photo et l’inscription suivante :
« En HOMMAGE à notre camarade Alexandre SIRVINS héros de la Résistance arrêté le 7 MAI 1944 par les miliciens d’Uchaud fusillé au Fort Vauban à Alès le 12 juillet 1944 »
Il figure aussi sur une autre plaque également apposée sur le monument aux morts : « Uchaud à ses glorieux morts guerre 1939-1945″.
À Nîmes, dans le quartier de Courbessac il figure sur le monument aux morts, une plaque commémorative a été apposée sur le mur d’entrée de l’École primaire du groupe scolaire et une place porte son nom.
En 1948, son frère aîné Roger employé à la SNCF habite Miramas dans les Bouches du Rhône puis se retire à Antibes.
Monique Vézilier
Sources :
– DAVCC n° dossier 21 P 539 455
– ADG EC
– Le Maitron
-.Jean-Marie Guillon – Guillaume Vieira Provence historique tome LXIII, fascicule 252 « La Provence, Vichy, l’Occupation. Nouvelles recherches », avril-juin 2013, p. 195-212 (La division Brandebourg)
– Documents et témoignages confiés par M. Goudet, membre de la famille d’Alexandre Sirvins.