RECHERCHEZ
Henri Antoine Montjardin est né le 23 avril 1921 à Fons-outre-Gardon dans le département du Gard. Ses parents, Edouard Montjardin, cantonnier, et Marguerite, Delphine Bompard se sont mariés l’année précédente à Argilliers (Gard). Au moment de son arrestation, Henri est marié avec Pierrette M. Il exerce la profession d’auxiliaire de bureau à la Préfecture du Gard et demeure à Nîmes au 59 rue de Grézan. Il habitera ensuite au 10 rue de Bouillargues de cette ville, exerçant aussi la profession de peintre en bâtiment.
Henri est arrêté le 1er juillet 1943 à l’âge de 21 ans par les troupes d’occupation allemandes au maquis d’Aire-de-Côte dans le massif de l’Aigoual, en Cévennes. Son arrestation en tant que réfractaire au STO et maquisard est due à une dénonciation par un « agent belge nommé Pollux ». Ce jour-là, 45 personnes sont faites prisonnières, impliquées dans le combat contre les soldats parachutistes de la Wehrmacht. Trois nîmois sont témoins (M. Marcel Chacon habitant 56 rue Roussy à Nîmes, M. Eugène Masneuf, 52 rue Richelieu et M. Germain Berrard demeurant route d’Arles). Il n’y a pas eu de condamnation par un tribunal. Les actes de résistance d’Henri Montjardin sont attestés par le Général Astier de Villatte, commandant la IXème région militaire. La brigade de gendarmerie de Saint-André-de-Valborgne a reçu la déclaration de M. Berrieres Emile, garde des Eaux et Forêts à Aire-de -Côte, appuyant les témoignages de son engagement dans la résistance. Une fiche de démobilisation des FFI est délivrée à Henry le 21 juin 1945 par le Capitaine d’Administration Clément, le grade fictif de sergent au sein de la R.I.F. lui est attribué le 9 septembre 1947 et le titre de déporté résistant lui est reconnu le 20 décembre 1950.
Son premier lieu d’internement se situe à la prison de la Kommandantur d’Alès où il reste du 2 au 14 juillet 1943, puis à la prison (ou école ?) de Grézan de Nîmes du 14 juillet au 5 août 1943. Il est déplacé ensuite à la Caserne du Quartier Bruyère de Nîmes du 5 août au 28 septembre et à Compiègne du 29 septembre au 28 octobre 1943. Par transport I.145 il est déporté à Weimar-Buchenwald où il arrive deux jours plus tard. Le matricule 31260 lui est attribué. Le 20 janvier 1944 il est transféré au Kommando de Barth sur les bords de la Baltique où il travaille probablement pour l’usine d’avions Heinkel puis à Ravensbrück du 29 septembre 1944 au 22 avril 1945 et enfin à Malchow (ou est située une usine de munitions) pour les trois jours suivants. Devant l’avance russe il est emmené par les S.S. jusqu’à Parchim sur les bords de l’Elbe où sa libération intervient le 4 mai 1945. Deux semaines plus tard, Il est rapatrié par l’avance alliée et vivra avec sa nouvelle épouse : Jacqueline Greffeuille et ses deux filles près de Nîmes, à Marguerittes où il décède Le 10 mars 1983 à Marguerittes (Gard) à l’âge de 61 ans. Période d’internement prise en compte du 1er juillet 1943 au 28 octobre 1943.
Période de déportation prise en compte du 29 octobre 1943 au 20 mai 1945.
Rédacteur : Georges Muller
Sources :
Archives de Caen
site Arolsen
site Libra Memoria
bddm (FMD)
RECHERCHEZ
Henri Antoine Montjardin est né le 23 avril 1921 à Fons-outre-Gardon dans le département du Gard. Ses parents, Edouard Montjardin, cantonnier, et Marguerite, Delphine Bompard se sont mariés l’année précédente à Argilliers (Gard). Au moment de son arrestation, Henri est marié avec Pierrette M. Il exerce la profession d’auxiliaire de bureau à la Préfecture du Gard et demeure à Nîmes au 59 rue de Grézan. Il habitera ensuite au 10 rue de Bouillargues de cette ville, exerçant aussi la profession de peintre en bâtiment.
Henri est arrêté le 1er juillet 1943 à l’âge de 21 ans par les troupes d’occupation allemandes au maquis d’Aire-de-Côte dans le massif de l’Aigoual, en Cévennes. Son arrestation en tant que réfractaire au STO et maquisard est due à une dénonciation par un « agent belge nommé Pollux ». Ce jour-là, 45 personnes sont faites prisonnières, impliquées dans le combat contre les soldats parachutistes de la Wehrmacht. Trois nîmois sont témoins (M. Marcel Chacon habitant 56 rue Roussy à Nîmes, M. Eugène Masneuf, 52 rue Richelieu et M. Germain Berrard demeurant route d’Arles). Il n’y a pas eu de condamnation par un tribunal. Les actes de résistance d’Henri Montjardin sont attestés par le Général Astier de Villatte, commandant la IXème région militaire. La brigade de gendarmerie de Saint-André-de-Valborgne a reçu la déclaration de M. Berrieres Emile, garde des Eaux et Forêts à Aire-de -Côte, appuyant les témoignages de son engagement dans la résistance. Une fiche de démobilisation des FFI est délivrée à Henry le 21 juin 1945 par le Capitaine d’Administration Clément, le grade fictif de sergent au sein de la R.I.F. lui est attribué le 9 septembre 1947 et le titre de déporté résistant lui est reconnu le 20 décembre 1950.
Son premier lieu d’internement se situe à la prison de la Kommandantur d’Alès où il reste du 2 au 14 juillet 1943, puis à la prison (ou école ?) de Grézan de Nîmes du 14 juillet au 5 août 1943. Il est déplacé ensuite à la Caserne du Quartier Bruyère de Nîmes du 5 août au 28 septembre et à Compiègne du 29 septembre au 28 octobre 1943. Par transport I.145 il est déporté à Weimar-Buchenwald où il arrive deux jours plus tard. Le matricule 31260 lui est attribué. Le 20 janvier 1944 il est transféré au Kommando de Barth sur les bords de la Baltique où il travaille probablement pour l’usine d’avions Heinkel puis à Ravensbrück du 29 septembre 1944 au 22 avril 1945 et enfin à Malchow (ou est située une usine de munitions) pour les trois jours suivants. Devant l’avance russe il est emmené par les S.S. jusqu’à Parchim sur les bords de l’Elbe où sa libération intervient le 4 mai 1945. Deux semaines plus tard, Il est rapatrié par l’avance alliée et vivra avec sa nouvelle épouse : Jacqueline Greffeuille et ses deux filles près de Nîmes, à Marguerittes où il décède Le 10 mars 1983 à Marguerittes (Gard) à l’âge de 61 ans. Période d’internement prise en compte du 1er juillet 1943 au 28 octobre 1943.
Période de déportation prise en compte du 29 octobre 1943 au 20 mai 1945.
Rédacteur : Georges Muller
Sources :
Archives de Caen
site Arolsen
site Libra Memoria
bddm (FMD)