MESZ Jacob

  • Auschwitz

  • Né le 13 octobre 1893 en Pologne

  • Revenu des camps

Il né en Pologne dans une famille de l’importante communauté juive de Zdunska Wola, petite ville industrielle proche de Lodtz. Ses parents sont Icek Mesz et Sarah Bekman.

Au début des années 1920, il émigre en Belgique. C’est probablement là qu’il fait la connaissance d’une jeune femme catholique : Sabina Turover, née à Varsovie le 8 juin 1895, qui devient son épouse. Deux enfants naissent de cette union. Peu avant la guerre, la famille vit à Bruxelles, 54 place Willems. Au moment de l’offensive allemande, celle-ci se réfugie en France. Elle s’établit à Nîmes, 6 rue Saint-Gilles et les deux enfants sont scolarisés au lycée de la ville.

Jacob est arrêté le 24 août 1942, lors des premières rafles menées à Nîmes, visant spécifiquement les juifs réfugiés originaires d’Allemagne, d’Autriche ou d’Europe de l’Est. Il est envoyé au camp des Milles puis à Drancy. Le 7 septembre 1942 il est déporté à Auschwitz par le convoi N° 29.

Son épouse Sabina est également arrêtée, puis internée à Rivesaltes, le 11 septembre 1942. Dès le mois suivant, le service social de l’évêché de Marseille écrit au Préfet du Gard pour demander sa libération. Il indique que si Mme Sabina Mesz, de nationalité polonaise, ne peut faire preuve de son aryanité, elle a produit les preuves de sa confession catholique. Peu après ce courrier celle-ci est transférée à Gurs, le 23 novembre, et libérée assez rapidement.

Vers le mois de septembre 1944, Jacob est enregistré au camp de Gross-Rosen, sous le matricule 55371. Peut-être vient-il directement d’Auschwitz. A Gross-Rosen, il est affecté successivement aux kommandos de Gräditz, Faulbrück puis Langenbielau.

Libéré en mai 1945, il peut rejoindre en juillet son domicile à Bruxelles.

Son nom figure sur le mur du Mémorial de la Shoah : dalle 73, colonne 25, rangée 1.

Georges Muller et Gérard Krebs

Sources :

Archives de Caen dossier
Archives départementales des Pyrénées Orientales- Mémorial de la Shoah
Archives Départementales du Gard, courrier de l’évêché de Marseille du 13 octobre 1942.

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

MESZ Jacob

  • Auschwitz

  • Né le 13 octobre 1893 en Pologne

  • Revenu des camps

Il né en Pologne dans une famille de l’importante communauté juive de Zdunska Wola, petite ville industrielle proche de Lodtz. Ses parents sont Icek Mesz et Sarah Bekman.

Au début des années 1920, il émigre en Belgique. C’est probablement là qu’il fait la connaissance d’une jeune femme catholique : Sabina Turover, née à Varsovie le 8 juin 1895, qui devient son épouse. Deux enfants naissent de cette union. Peu avant la guerre, la famille vit à Bruxelles, 54 place Willems. Au moment de l’offensive allemande, celle-ci se réfugie en France. Elle s’établit à Nîmes, 6 rue Saint-Gilles et les deux enfants sont scolarisés au lycée de la ville.

Jacob est arrêté le 24 août 1942, lors des premières rafles menées à Nîmes, visant spécifiquement les juifs réfugiés originaires d’Allemagne, d’Autriche ou d’Europe de l’Est. Il est envoyé au camp des Milles puis à Drancy. Le 7 septembre 1942 il est déporté à Auschwitz par le convoi N° 29.

Son épouse Sabina est également arrêtée, puis internée à Rivesaltes, le 11 septembre 1942. Dès le mois suivant, le service social de l’évêché de Marseille écrit au Préfet du Gard pour demander sa libération. Il indique que si Mme Sabina Mesz, de nationalité polonaise, ne peut faire preuve de son aryanité, elle a produit les preuves de sa confession catholique. Peu après ce courrier celle-ci est transférée à Gurs, le 23 novembre, et libérée assez rapidement.

Vers le mois de septembre 1944, Jacob est enregistré au camp de Gross-Rosen, sous le matricule 55371. Peut-être vient-il directement d’Auschwitz. A Gross-Rosen, il est affecté successivement aux kommandos de Gräditz, Faulbrück puis Langenbielau.

Libéré en mai 1945, il peut rejoindre en juillet son domicile à Bruxelles.

Son nom figure sur le mur du Mémorial de la Shoah : dalle 73, colonne 25, rangée 1.

Georges Muller et Gérard Krebs

Sources :

Archives de Caen dossier
Archives départementales des Pyrénées Orientales- Mémorial de la Shoah
Archives Départementales du Gard, courrier de l’évêché de Marseille du 13 octobre 1942.

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