Antoine, Jean, Michel Maya est le fils de Jean Maya et Jeanne, Louise, Germaine Burel. Jeune célibataire, il est mobilisé et formé comme matelot électricien 2^ème classe sur le cuirassé navire-école Condorcet amarré à Toulon depuis 1941. Après le sabordage de la flotte fin novembre 1942, il s’engage dans la lutte clandestine au sein des FFI, 1^er janvier 1943. Déterminé à continuer dans la marine, lors d’une permission, il tente avec deux compagnons de résistance, Léopold Pelatan et Jean-Pierre Merolli, de rejoindre les FFL d’Afrique du Nord en passant par l’Espagne. Mais les trois hommes sont arrêtés avant la frontière, à Mont-Louis (Pyrénées Orientales) par la Feldgendarmerie (gendarmes allemands) le 21 mars 1943. Il est conduit tour à tour à Perpignan, jusqu’au 20 avril 1944, Romainville jusqu’au 26 ou 27 avril et arrive à Compiègne le 28 avril 1944 (numéro 14232). Il fait ensuite partie du convoi I.100 d’environ 1 000 Français partis le 8 mai 1944 en direction du camp d’Oranienbourg –Sachsenhausen, où il porte le matricule 66098. Arrivé le 10 mai 1943, il y reste jusqu’au 14 février 1945, date à laquelle l’administration des camps le transfère à Mauthausen et lui confère un nouveau matricule : 132497. Dès son arrivée, le 16 février, il est affecté à deux kommandos successivement, Wels durant mars et Ebensee, du 2 avril au 24 mai 1945.  Libéré le 6 mai par les Américains, il quitte le camp le 24 mai.
Rentré en France, mais revenu dans un état de santé déplorable, Antoine Maya est soigné jusqu’en 1949 et déclaré invalide à 100%.

Il décède le 30 janvier 1980 à Chamborigaud (Gard)

Frédérique Doat-Vincent

Sources :

Archives SHD Caen
Mémorial FMD