BIRMAN Jacques

  • Auschwitz

  • Né le 9 octobre 1895 à Paris

  • Décédé le 13 février 1944 à Auschwitz

Jacques Birman est le fils de Rodolphe et d’Andrée Esther Blum. Marié le 20 mars 1920 avec Jacqueline Saglier, il exerce la profession d’employé de banque à Paris et élève quatre enfants, dont trois filles : Anne, Françoise,  née le 23 décembre 1920 – Catherine, Madeleine née le 24 juin 1924 – Marie, Suzanne née le 1er septembre 1925. Jacques est capitaine d’infanterie de réserve.

La famille se réfugie en 1942 à Villeneuve-lès-Avignon ; sur réquisition du Service de la Sûreté allemande pour cause de « écoute de radio étrangère et propagande anti-allemande », les deux parents et leurs trois filles sont arrêtés le 17 juillet 1943.

Le 9 novembre 1943, Jacques est envoyé au camp de travail forcé Lévitan, annexe de Drancy, situé dans le magasin sis 85-87 Faubourg St Martin, dans le 10ème arrondissement de Paris. Cet ancien magasin de meubles, dont le fondateur  juif a été exproprié, devient le Lager-Ost (Camp  Est) où sont entreposés les meubles et objets pillés dans les habitations des juifs. Les détenus  juifs classés comme conjoints d’aryens, demi ou quart de juif, sont loués à Dienstelle Western  pour trier  et ranger les montagnes de biens spoliés, avant leur expédition en Allemagne.  Jacques Birman fait partie de la catégorie C4 : personne attendant l’arrivée de sa famille. Il y est « employé » comme MS : membre de la surveillance.

Internés à Drancy le 8 février 1944, les cinq membres de la famille sont déportés par le convoi 68 vers Auschwitz aussitôt après, le 10 février 1944. Après divers jugements déclaratifs contradictoires – du Bureau de l’état-civil des déportés au Tribunal Civil de la Seine, et  à la Préfecture de la Seine -, le Ministère des anciens combattants et victimes de guerre officialise, le 23 juin 1950, leur date de décès au 13 février 1944. Il est avéré que cette famille, comme des millions d’autres, a été gazée à son arrivée au camp d’extermination d’Auschwitz Birkenau.

Frédérique Doat-Vincent

Sources

– Dossier Caen
http://bdi.memorialdelashoah.org
– Photo : mémorial de la Shoah

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

BIRMAN Jacques

  • Auschwitz

  • Né le 9 octobre 1895 à Paris

  • Décédé le 13 février 1944 à Auschwitz

Jacques Birman est le fils de Rodolphe et d’Andrée Esther Blum. Marié le 20 mars 1920 avec Jacqueline Saglier, il exerce la profession d’employé de banque à Paris et élève quatre enfants, dont trois filles : Anne, Françoise,  née le 23 décembre 1920 – Catherine, Madeleine née le 24 juin 1924 – Marie, Suzanne née le 1er septembre 1925. Jacques est capitaine d’infanterie de réserve.

La famille se réfugie en 1942 à Villeneuve-lès-Avignon ; sur réquisition du Service de la Sûreté allemande pour cause de « écoute de radio étrangère et propagande anti-allemande », les deux parents et leurs trois filles sont arrêtés le 17 juillet 1943.

Le 9 novembre 1943, Jacques est envoyé au camp de travail forcé Lévitan, annexe de Drancy, situé dans le magasin sis 85-87 Faubourg St Martin, dans le 10ème arrondissement de Paris. Cet ancien magasin de meubles, dont le fondateur  juif a été exproprié, devient le Lager-Ost (Camp  Est) où sont entreposés les meubles et objets pillés dans les habitations des juifs. Les détenus  juifs classés comme conjoints d’aryens, demi ou quart de juif, sont loués à Dienstelle Western  pour trier  et ranger les montagnes de biens spoliés, avant leur expédition en Allemagne.  Jacques Birman fait partie de la catégorie C4 : personne attendant l’arrivée de sa famille. Il y est « employé » comme MS : membre de la surveillance.

Internés à Drancy le 8 février 1944, les cinq membres de la famille sont déportés par le convoi 68 vers Auschwitz aussitôt après, le 10 février 1944. Après divers jugements déclaratifs contradictoires – du Bureau de l’état-civil des déportés au Tribunal Civil de la Seine, et  à la Préfecture de la Seine -, le Ministère des anciens combattants et victimes de guerre officialise, le 23 juin 1950, leur date de décès au 13 février 1944. Il est avéré que cette famille, comme des millions d’autres, a été gazée à son arrivée au camp d’extermination d’Auschwitz Birkenau.

Frédérique Doat-Vincent

Sources

– Dossier Caen
http://bdi.memorialdelashoah.org
– Photo : mémorial de la Shoah

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.