RECHERCHEZ
Maurice Bénichou naît le 16 juin 1931 à Alès dans le département du Gard. Il a la nationalité française. Son père Aïem, Émile Bénichou né à Tlemcem en Algérie le 9 avril 1900 et sa mère Renée, née Zagori à Marseille le 11 septembre 1905, se sont mariés à Alès ce 16 juin 1931. Le couple Bénichou est domicilié au 162 Grand Rue à Alès.
Lors du recensement imposé par l’État français en juin 1941, la préfecture du Gard comptabilise 1669 Juifs dont 738 étrangers, la majorité des Juifs respecte la légalité et se fait recenser. Le 11 novembre 1942 Nîmes voit s’installer les troupes allemandes. Le 11 décembre l’État français à Vichy promulgue la loi sur l’apposition de la mention « Juif » sur la carte d’identité. La Gestapo s’installe en février 1943 boulevard Gambetta à Nîmes. Le 15 janvier 1943, 1285 Juifs français vivent dans le département. Les premières arrestations, de Juifs Nîmois d’origine, débutent le 18 juillet 1943 et les 17 et 18 septembre une importante rafle a lieu sur Nîmes[1].
La famille Bénichou n’est plus sur son lieu de recensement lorsqu’elle est arrêtée le 7 mai 1944 mais dans les Bouches-du-Rhône. Ils sont hébergés à Venelles, quartier des Logissons, près d’Aix-en- Provence dans la propriété de M. et Pierrette Ayache, tante de Maurice. Après avoir été interrogés par la section IV J de la Gestapo, au 425 rue Paradis à Marseille, ils sont internés aux Baumettes. Le 14 mai ils sont dirigés sur Drancy, où Maurice reçoit le n° matricule 22436, sa mère Renée le n° 22435, son père Aïem le n°22434 ; tous deux ne sont pas séparés. Maurice est déporté dans le même convoi que ses parents le 30 mai. Ce convoi n°75 transporte 1004 personnes à Auschwitz.
Maurice, sa mère et son père sont assassinés le 4 juin 1944.
Zahara Zignini la grand-mère, qui demeure au 31 boulevard Bernabo à Marseille, fait des recherches le 17 novembre 1947 pour retrouver Maurice. Ci-dessus son courrier.[2]
Monique VEZILIER
Sources :
[1]AERI, cdrom La Résistance dans le Gard, 2009,
[2]DAVCC Caen dossier 21 P 423539
RECHERCHEZ
Maurice Bénichou naît le 16 juin 1931 à Alès dans le département du Gard. Il a la nationalité française. Son père Aïem, Émile Bénichou né à Tlemcem en Algérie le 9 avril 1900 et sa mère Renée, née Zagori à Marseille le 11 septembre 1905, se sont mariés à Alès ce 16 juin 1931. Le couple Bénichou est domicilié au 162 Grand Rue à Alès.
Lors du recensement imposé par l’État français en juin 1941, la préfecture du Gard comptabilise 1669 Juifs dont 738 étrangers, la majorité des Juifs respecte la légalité et se fait recenser. Le 11 novembre 1942 Nîmes voit s’installer les troupes allemandes. Le 11 décembre l’État français à Vichy promulgue la loi sur l’apposition de la mention « Juif » sur la carte d’identité. La Gestapo s’installe en février 1943 boulevard Gambetta à Nîmes. Le 15 janvier 1943, 1285 Juifs français vivent dans le département. Les premières arrestations, de Juifs Nîmois d’origine, débutent le 18 juillet 1943 et les 17 et 18 septembre une importante rafle a lieu sur Nîmes[1].
La famille Bénichou n’est plus sur son lieu de recensement lorsqu’elle est arrêtée le 7 mai 1944 mais dans les Bouches-du-Rhône. Ils sont hébergés à Venelles, quartier des Logissons, près d’Aix-en- Provence dans la propriété de M. et Pierrette Ayache, tante de Maurice. Après avoir été interrogés par la section IV J de la Gestapo, au 425 rue Paradis à Marseille, ils sont internés aux Baumettes. Le 14 mai ils sont dirigés sur Drancy, où Maurice reçoit le n° matricule 22436, sa mère Renée le n° 22435, son père Aïem le n°22434 ; tous deux ne sont pas séparés. Maurice est déporté dans le même convoi que ses parents le 30 mai. Ce convoi n°75 transporte 1004 personnes à Auschwitz.
Maurice, sa mère et son père sont assassinés le 4 juin 1944.
Zahara Zignini la grand-mère, qui demeure au 31 boulevard Bernabo à Marseille, fait des recherches le 17 novembre 1947 pour retrouver Maurice. Ci-dessus son courrier.[2]
Monique VEZILIER
Sources :
[1]AERI, cdrom La Résistance dans le Gard, 2009,
[2]DAVCC Caen dossier 21 P 423539