RECHERCHEZ
Albert Bécède né le 3 avril 1918 à La Blaquière de Cendras (Gard), est le fils d’Albert, mineur de profession et de Mathilde Servières. Le 18 avril 1942 il épouse Jeanne Laurens dactylographe, le 12 avril 1943 naît une petite fille prénommée Josette.
Albert exerce la profession de soudeur dans la société de constructions métalliques Para implantée à Grenoble où ils sont domiciliés au 35 rue des Violettes.[1]
Engagé au Front national de lutte pour l’indépendance de la France il distribue tracts et journaux clandestins. Le 11 novembre 1943, journée de commémoration de la 1ère Guerre Mondiale, une manifestation patriotique (interdite) a lieu devant le monument des Diables bleus, place Paul Mistral à Grenoble. Près de 2000 personnes rassemblées entonnent La Marseillaise. Les forces allemandes cernent le monument et arrêtent des centaines de personnes dont Albert Bécède[2].
Après 3 nuits à la caserne de Bonne, les prisonniers sont envoyés au camp d’internement et de rassemblement de Compiègne-Royallieu. Il est enregistré sous le numéro 26418. Le 17 janvier 1944 dans le convoi I.171 il est déporté à Buchenwald où il arrive le 19 janvier 1944.
La période de quarantaine passée, le 24 février il est affecté au Kommando de Dora, construction du tunnel où sont assemblées les fusées A4-V2 : bruit assourdissant, air irrespirable, conditions d’hygiène épouvantables.
Le 20 juin 1944 Albert Bécède est admis au Revier de Dora où il meurt de tuberculose le 25 juillet 1944[3].
Du convoi I.171, seuls 679 hommes sur 1944 sont rentrés de déportation.
Monique VÉZILIER
Sources :
[1]Buchenwald Dora Kommandos, Le Mémorial tome 1 : Joëlle Hellebold-Allouchery
[2]DAVCC Caen, dossier de déporté d’Albert Bécède
[3] https://collections.arolsen-archives.org/en/Becede Albert 2551919
RECHERCHEZ
Albert Bécède né le 3 avril 1918 à La Blaquière de Cendras (Gard), est le fils d’Albert, mineur de profession et de Mathilde Servières. Le 18 avril 1942 il épouse Jeanne Laurens dactylographe, le 12 avril 1943 naît une petite fille prénommée Josette.
Albert exerce la profession de soudeur dans la société de constructions métalliques Para implantée à Grenoble où ils sont domiciliés au 35 rue des Violettes.[1]
Engagé au Front national de lutte pour l’indépendance de la France il distribue tracts et journaux clandestins. Le 11 novembre 1943, journée de commémoration de la 1ère Guerre Mondiale, une manifestation patriotique (interdite) a lieu devant le monument des Diables bleus, place Paul Mistral à Grenoble. Près de 2000 personnes rassemblées entonnent La Marseillaise. Les forces allemandes cernent le monument et arrêtent des centaines de personnes dont Albert Bécède[2].
Après 3 nuits à la caserne de Bonne, les prisonniers sont envoyés au camp d’internement et de rassemblement de Compiègne-Royallieu. Il est enregistré sous le numéro 26418. Le 17 janvier 1944 dans le convoi I.171 il est déporté à Buchenwald où il arrive le 19 janvier 1944.
La période de quarantaine passée, le 24 février il est affecté au Kommando de Dora, construction du tunnel où sont assemblées les fusées A4-V2 : bruit assourdissant, air irrespirable, conditions d’hygiène épouvantables.
Le 20 juin 1944 Albert Bécède est admis au Revier de Dora où il meurt de tuberculose le 25 juillet 1944[3].
Du convoi I.171, seuls 679 hommes sur 1944 sont rentrés de déportation.
Monique VÉZILIER
Sources :
[1]Buchenwald Dora Kommandos, Le Mémorial tome 1 : Joëlle Hellebold-Allouchery
[2]DAVCC Caen, dossier de déporté d’Albert Bécède
[3] https://collections.arolsen-archives.org/en/Becede Albert 2551919