BAZARET-Pierre

BAZARET Pierre

  • Buchenwald

  • Né le 7 octobre 1887 à Cordesse (Saône et Loire)

  • Revenu des camps

Né le 7 octobre 1887 à Cordesse (Saône-et-Loire), Pierre Bazaret est le fils de Théodore, meunier, et de Reine Pauchard. Il se marie à Allerey (Côte-d’Or), le 27 décembre 1921 avec Gabrielle Musser. Il s’établit à Nîmes où il est nommé commissaire divisionnaire du 1er arrondissement.

Distingué par la médaille Militaire (J.O. du 23 avril 1921) pour ses faits d’armes lors de la guerre 1914-1918, et la médaille de la Résistance (J.O. du 13 août 1946), ce combattant dans l’âme s’engage en 1941 dans le réseau Pat O’Leary «Evasion» des FFC (Forces Françaises Combattantes). Il est chargé de mission 3ème classe (correspondant au grade de sous-lieutenant), affecté au rapatriement de très nombreux aviateurs alliés abattus.

Arrêté à Nîmes le 3 février 1943, il est emprisonné à la caserne des Minimes à Montpellier jusqu’au 18 février, date de son départ pour Compiègne (numéro 10175). Il est déporté à Buchenwald où il arrive le 29 octobre 1943 (matricule 30759[1]).

Pierre Bazaret recouvrera la liberté le 6 mai 1945.

Dans le Gard, il incarne, avec quelques autres, l’honneur de la police française, tellement compromise par ailleurs pour collaboration avec l’ennemi. Ainsi, les valeureux d’Alès, Henri Lanot, André Cabanel, et Amédée Pradilhe, ont une plaque commémorative de leur sacrifice dans la cour du commissariat de police de la ville.

Frédérique DOAT-VINCENT

Sources :

[1] Mentions notées sur le document à en-tête du ministère des Anciens Combattants «Demande d’attribution du titre de déporté-résistant», daté du 19 septembre 1949.

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.
BAZARET-Pierre

BAZARET Pierre

  • Buchenwald

  • Né le 7 octobre 1887 à Cordesse (Saône et Loire)

  • Revenu des camps

Né le 7 octobre 1887 à Cordesse (Saône-et-Loire), Pierre Bazaret est le fils de Théodore, meunier, et de Reine Pauchard. Il se marie à Allerey (Côte-d’Or), le 27 décembre 1921 avec Gabrielle Musser. Il s’établit à Nîmes où il est nommé commissaire divisionnaire du 1er arrondissement.

Distingué par la médaille Militaire (J.O. du 23 avril 1921) pour ses faits d’armes lors de la guerre 1914-1918, et la médaille de la Résistance (J.O. du 13 août 1946), ce combattant dans l’âme s’engage en 1941 dans le réseau Pat O’Leary «Evasion» des FFC (Forces Françaises Combattantes). Il est chargé de mission 3ème classe (correspondant au grade de sous-lieutenant), affecté au rapatriement de très nombreux aviateurs alliés abattus.

Arrêté à Nîmes le 3 février 1943, il est emprisonné à la caserne des Minimes à Montpellier jusqu’au 18 février, date de son départ pour Compiègne (numéro 10175). Il est déporté à Buchenwald où il arrive le 29 octobre 1943 (matricule 30759[1]).

Pierre Bazaret recouvrera la liberté le 6 mai 1945.

Dans le Gard, il incarne, avec quelques autres, l’honneur de la police française, tellement compromise par ailleurs pour collaboration avec l’ennemi. Ainsi, les valeureux d’Alès, Henri Lanot, André Cabanel, et Amédée Pradilhe, ont une plaque commémorative de leur sacrifice dans la cour du commissariat de police de la ville.

Frédérique DOAT-VINCENT

Sources :

[1] Mentions notées sur le document à en-tête du ministère des Anciens Combattants «Demande d’attribution du titre de déporté-résistant», daté du 19 septembre 1949.

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